Trois semaines déjà que je n'ai rien publié. Voici donc les images réalisées pendant cette période:
- une dernière tentative avec les tétras: en bivouac cette fois-ci, à l'aiguillette des Houches (comme l'an dernier), mais seulement quelques photos "lointaines" et une photo d'un coq à l'envol depuis une branche d'arbre.
- deux samedis passés à tourner autour de Pormenaz, sur le même itinéraire. Hier fut un jour de pure malchance: j'ai loupé deux très belles photos. Je n'ai même pas une image floue ou mal cadrée, je n'ai RIEN, je n'ai même pas pu déclencher: un lagopède s'est envolé alors que j'étais en train de soulager un petit besoin naturel (je ne l'avais pas vu avant): vol circulaire autour de moi, magnifiques ailes blanches, il ralentit avant de se poser dans des myrtilliers où il disparaît !
Puis dans le versant sud de Pormenaz, en franchissant une série de petits talwegs, je tombe sur un renard qui mulotte dans les myrtilliers. Je recule et m'assois, pose le sac à dos, prépare l'appareil photo et m'approche du bord du talweg en rampant. Il ne m'a ni vu ni flairé, un miracle. Il est à 10-12 mètres, la tête plongée dans les myrtilliers. Je colle mon oeil au viseur de l'appareil et ... rien. A droite, à gauche, au milieu, devant, derrière, pas de renard ! Je pense que je suis mal placé et la focale (750 mm en équivalent plein format) est trop longue: du coup il disparaît derrière le bord du talweg qui se trouve environ 1m devant moi et qui me dissimule aux yeux du renard. Si je m'approche encore du bord ou si je me redresse un peu, il va me voir. C'est super fin, il me manque pas grand chose. Je le cherche dans le viseur pendant une trentaine de secondes. Inévitablement il finit par me remarquer, il me fixe. Je me dis que c'est ma dernière chance, il faut que je le trouve MAINTENANT. Je l'ai, mais il est flou, un coup de mise au point auto ... l'appareil cherche ... et trouve le rocher situé juste devant le renard qui fait volte-face et disparaît, affolant au passage la marmotte sentinelle qui espionnait la scène depuis un promontoire juste au-dessus.
Il va falloir revenir !
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