Aller-retour: 30 km pour 1850 m de D+ (dont 20 km et 850 m de D+ en VTT à assistance électrique), avec un sac de 18 kg le samedi, ramené à 15 kg le mercredi, un réveil qui sonne à 2h du mat' pour être sur place un peu avant l'aube, et un retour au parking à 19h - 19h30. Le brame du cerf ça se mérite.
Je pourrais sans doute trouver un ou des endroits plus faciles d'accès, mais aussi certainement plus connus, plus fréquentés, et peut-être avec le risque de prendre une balle perdue (il y a malheureusement des accidents de chasse chaque année). Je préfère de très loin marcher un peu plus longtemps, et être tranquille. Là où je vais, je n'ai jamais vu personne, ni aucune trace de pas humain (hormis les miennes bien sûr). Si les animaux sont dérangés, ce ne peut être que par moi, et je ne pourrai m'en prendre qu'à moi-même.
Cet été j'ai commencé à installer quelques filets de camouflage sommairement recouverts de quelques branches, à trois endroits différents. Mais je dois reconnaître que je ne suis pas encore bien habitué à utiliser cette manière de procéder. Rester caché pendant des heures au même endroit, tout en entendant 4 ou 5 cerfs qui brament dans le bois juste à côté (enfin, pas très loin), en espérant qu'au moins un d'entre eux va se déplacer et venir passer juste devant moi, c'est franchement exaspérant. Au bout d'un moment, je n'en peux plus: je suis camouflé, le vent (très léger) est dans le bon sens, j'empoigne l'appareil photo, et je tente une approche.
Dimanche, ça a bien fonctionné, mais malheureusement, je me suis retrouvé mal positionné par rapport au cerf: j'étais trop haut dans la pente et il se trouvait donc en contrebas par rapport à moi: pas du tout le meilleur angle de vue sur le plan photographique. Malgré tout, deux ou trois photos sont correctes, une fois bien recadrées.
Plus loin, j'ai trouvé un autre point d'observation, sur un espace assez dégagé, mais où il est impossible de s'approcher sans se faire repérer. Les images sont donc prises de plus loin. J'ai à nouveau exploité ce secteur mercredi. Mais cet idiot de cerf a tardé à se montrer: entre 11h40 et 13h. Même si nous sommes fin septembre, la lumière est encore bien dure à cette heure là. Malgré tout, les dernières photos, avec le cerf qui brame au bord de la chute d'eau, sont assez réussies.
PS: En Isère, Lionel Tassan, est lui aussi "complètement à fond" sur le brame.
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