Une semaine de mai en provence

Pour ce printemps 2018, avec Véronique, nous avions décidé de "descendre" dans le midi, non pas pendant les vacances de Pâques, mais au début du mois de mai. Excellente idée de Véronique car, du 7 au 13 mai 2018, se déroulait la 10ème édition du Festival de la Camargue. Mais je m'y suis pris trop tard (une semaine avant) pour pouvoir m'inscrire aux "événements" les plus intéressants (L'embouchure du Rhône à cheval, Le bois du Mas de la Cure au crépuscule (mon plus grand regret), rencontre avec le butor étoilé, et un truc pour Maëva: le tri des juments et poulains à cheval). Malgré tout j'ai pu découvrir le marais de Beauchamp (tout près d'Arles, en fait il borde la D570n, à tel point qu'on pourrait sans trop de peine photographier un héron pourpré avec un 38 tonnes en arrière-plan), en compagnie de deux guides du conservatoire des espaces naturels et d'autres amateurs de nature. Soyons francs, sans nos guides, jamais je n'aurais remarqué le nid de cigognes (pourtant imposant) au sommet d'un poteau électrique, ni le "cœur copulatoire" formé par deux minuscules libellules. J'y suis retourné le lendemain très tôt, et même si l'observatoire a visiblement été vandalisé, j'ai tout de même pu photographier mon premier héron pourpré, avec une petite brume en arrière plan, du plus bel effet. Cela aurait pu donner de belles images si une grosse tige herbacée ne passait pas devant le cou du héron !

 

Avec Véronique et Alexandra, nous nous sommes inscrits à l'événement intitulé "A la rencontre des tortues de méditerranée". En fait il s'agissait d'aller au large des Saintes Maries de la Mer, en fin d'après-midi, pour aller relâcher une tortue caouanne qui avait été prise dans un filet de pêche. Une petite excursion nautique tout ce qu'il y a de plus tranquille, à priori. Oui mais voilà, c'était compter sans l'effet "excursion avec Cyril", qui donne toujours une petite note pimentée à la moindre randonnée en montagne ! Sur la route, après avoir passé Arles, de gros nuages noirs "s'accumoncellent" (copyright Dominique T.) devant nous. A hauteur du Château d'Avignon, à 12 km des Saintes, orage de grêle. Il est 16h et il fait presque nuit. La température a chuté de 10° (de 28 à 18°). Heureusement, j'ai toujours une polaire et un parapluie qui restent en permanence dans le fourgon (j'étais parti en T-shirt, normal par 28° !). Au Saintes, le ciel est toujours bien gris, mais la pluie a cessé. Nous embarquons. La tortue aussi, dans une petite "baignoire" bleue en forme de bateau. Dès la sortie du port, nous sommes cueillis par un vent d'ouest vivifiant et une houle tonique. Heureusement Véronique avait bien pris son cachet de "Mer calme". Une fois la tortue mise à l'eau, le capitaine lance les moteurs "en avant toute", cap sur le Petit Rhône, afin de stabiliser les estomacs et de servir l'apéritif. De nombreux hérons cendrés nous regardent passer, et des flamants roses nous survolent. Retour au port. Encore un plan sans accroc !

A noter que sur cette page, on peut visualiser les migrations de certaines tortues caouannes qui sont équipées d'un émetteur GPS.

 

Ensuite il y a eu, dans le désordre: un affût au bord de l'Arc (petite rivière qui se jette dans l'étang de Berre) pendant lequel j'ai vu passer toute une famille de cygnes (un couple avec 7 petits), une balade familiale dans les collines de Château Virant, avec un court passage "hors piste" dans la garrigue: portage truffé obligé à cause des plantes armées de piquants énormes (27 kg quand même la Truffe !!), et puis sur le trajet du retour en Haute Savoie: de la neige (de la neige un 13 mai !) au col de La Croix Haute (1179 m) et deux heures pour parcourir 36 km entre Aspremont et le col ! Nous avions quitté l'A7 avant Orange en apprenant que la vallée du Rhône était complètement bloquée.

 

Après la lecture, place aux images:

 

Tout d'abord, les photos prises avec le reflex Nikon:

Ensuite les photos réalisées avec le compact Canon:

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