LA photo du brame 2021: cerf dans la brume du soir.
Cette année a été un peu particulière: la neige s'est invitée au bal. Et pas seulement juste pour un petit tour et puis s'en va. Le mauvais temps a été bien présent, plusieurs semaines de suite.
11 décembre 2018, juste après la première vraie chute de neige de l'hiver, 1900 m d'altitude environ, une harde de biches et un cerf, photographiée à 200 m de distance, planqué sous un épicéa.
Cette année j'ai lancé ma saison de brame au 16 septembre, peut-être un peu trop tôt, c'était assez calme. Ce qui ne veut pas dire grand chose, car sur mon secteur habituel dans les Aiguilles Rouges, d'une manière générale, les cerfs sont restés excessivement tranquilles pendant un mois !!! L'après-midi, les raires étaient si peu nombreux qu'on pouvait presque se demander si les cerfs étaient bien présents. Ils se manifestaient un peu plus en soirée et au crépuscule bien sûr. Et je n'ai vu qu'une seule fois un cerf en terrain découvert avant le coucher du soleil !
Si bien que j'ai fini par changer de coin, et là dès la première soirée (le 16 octobre), j'ai pu entendre puis assister et photographier un combat entre deux mâles, chose que je n'avais jamais ni entendue ni vue sur mon ancien secteur (en trois années de fréquentation) !
Comment expliquer ce calme excessif sur "mon" coin des Aiguilles Rouges ??
Les ai-je trop dérangés les années précédentes ?? L'année prochaine je les laisserai en paix, je n'y ferai sans doute qu'un passage rapide, simplement pour voir. Peut-on supposer la présence de prédateurs qui auraient une influence sur leur comportement ? Ou bien le territoire plus vaste et donc une densité plus faible d'animaux peut-il expliquer leur relative passivité ? Ou bien encore les conditions météo: l'hiver dernier a été très rude en montagne, avec de grosses quantités de neige donc très peu de ressources alimentaires sur une longue période, de grosses avalanches ont eu lieu (au moins un gros mâle (14 cors je crois ?) a été retrouvé dans un dépôt d'avalanche en début d'été) ... les naissances ont été "perturbées" (voire "différées" ?? Je sais que c'est possible chez le chevreuil). Ensuite une période de septembre - octobre particulièrement chaude et sèche.
A suivre ... en 2019 !
Brame 2017: du 23 septembre au 8 octobre, en montagne, entre 1700 et 1800 m d'altitude.
Octobre 2016.
Fin septembre 2016, en montagne, vers 1500 m d'altitude.
4 octobre 2015 dans la forêt des gorges de la Diosaz.
20 mai 2013: en balade dans les bois, j'enjambe un tas de branches mortes aux aiguilles oranges tirant sur le marron. Au milieu de ces branches, quelque chose bouge ! 1/80 sec - f/2.8 - 200 ISO - 198 mm.