Matériel photo:

Après ce printemps 2014 où j'ai un peu subi les limites de mon bridge Panasonic FZ200 (une montée en sensibilité limitée à 800 iso), j'ai franchi le pas début juillet, et je me suis offert un réflex Nikon D7100 et un objectif Sigma 120-400 mm, f/4.5-5.6.

 

J'ai longtemps hésité à choisir un hybride Panasonic GH3 ou GH4, ou un Olympus OM-D E-M1 (capteur au format micro 4/3), montés avec un Panasonic 200-600 mm, f/4 - 5.6, qui seraient plus légers, moins encombrants, plus facilement manipulables à main levée, mais j'ai finalement opté pour la plus grande qualité d'image délivrée par le capteur APS-C un peu plus grand: 373 mm² pour l'APS-C Nikon contre 225 mm² pour le micro 4/3. Me voilà donc équipé d'un "caillou" (comme on dit dans le milieu !) de 2,5 kg (sans le trépied !).

 

Depuis début décembre 2014, j'utilise un autre objectif Sigma: le 50-500 mm, f/4.5 - 6.3, un peu plus lourd et plus encombrant, mais aussi plus polyvalent. En équivalent plein format, cela donne une focale de 75-750 mm.

 

Été 2016: je casse la tirelire pour m'offrir un Nikon 200-400 mm f/4, en occasion chez Studio Gonnet (dans ma commune de naissance). 3,360 kg sur la balance. Pour les sujets très éloignés et / ou pas très gros, j'y ajoute un téléconvertisseur TC 14.

 

Septembre 2017: je pulvérise la tirelire pour m'offrir, toujours chez Studio Gonnet, un boîtier plein format: le Nikon D750 (en occasion). Adieu la focale multipliée par 1,5 et les plans serrés, les portraits, les gypaètes qui n'entrent pas dans la boîte. Bonjour la montée en ISO (jusqu'à 9000 sans trop de soucis), l'autofocus de pointe, le piqué, et les plans larges, aérés, les sujets plus petits, décentrés et bien nets sur un arrière-plan délicieusement flouté.

 

Accessoires: deux trépieds: un relativement petit, pas trop lourd, et un autre grand et lourd. Un filtre gris neutre ND 400 pour les poses longues, et un déclencheur à distance. 

 

Logiciels de retouche: FastStone Image Viewer et FastStone Photo Resizer.

2021: changement de crèmerie: j'abandonne les enclumes Nikon pour revenir au capteur APS-C. Oui, mais de l'APS-C "moderne", celui du Fuji XT-4, qui monte en sensibilité ISO au moins aussi bien que le plein format de Nikon. Le boitier et surtout les optiques sont moins volumineuses, moins lourdes, et moins chères. Des "sous-marques", certes chinoises, conçoivent des objectifs "particuliers", un peu extrêmes, à la mise au point manuelle: notamment Laowa qui intègre à son catalogue un macro 65 mm f/2.8 2x (grossissement = 2 fois la taille réelle du sujet), et un Argus 33 mm f/0.95 !

Pour l'animalier, j'ai choisi l'objectif 200 mm f/2, livré avec un multiplicateur 1.4.

 

Le gain de poids et de volume dans le sac à dos me permet de monter plus vite avec moins de fatigue, et / ou de partir avec le matériel pour l'animalier  ET avec un second boitier pour les paysages ou pour la macro. Je peux aussi facilement emporter un appareil + objectif performant lors de longues rando-trail. Je peux aussi utiliser des filtres pour les poses longues, avec un petit trépied. Bref, je ne suis plus limité exclusivement à la grosse focale et je peux ainsi ramener des images d'animaux ET des images d'ambiances. C'est bien simple: maintenant un sac à dos de 40 litres suffit à emporter tout le matériel nécessaire (sauf cas exceptionnel, vêtements grand froid très volumineux).

 

Logiciel de retouche photo fourni par Fuji: Capture One: excellent, bien plus riche et efficace que FastStone (même en version gratuite donc bridée).

Matériel de bivouac:

Deux matelas de sol:

   - Une première épaisseur en mousse "Plastazote": c'est l'Arkmat Duo: 2m x 1m et 5 mm d'épaisseur, 254 g, peut être utilisé en simple épaisseur ou "à double".

   - La deuxième épaisseur est constituée d'un matelas gonflable de 9 cm d'épaisseur pour 500 g environ et assez isolant: le Big Agnes Q Core SL

 

Un sac de couchage de type militaire: Carinthia Defence 4, il pèse 1kg 850, sa température "limite confort" au delà de laquelle il devient difficile de dormir est donnée à -15°. C'est un sac "3 saisons" qui peut devenir un "4 saisons" en le couplant avec le modèle Tropen: 1kg supplémentaire pour faire descendre la température "limite confort" à -35°.

A noter que Carinthia propose quelques modèles de sacs (comme le "Grand Froid", limite confort à -27°, 3kg) avec manches intégrées qui peuvent permettre de photographier les tétras par exemple, sans même ouvrir le sac !! Très tentant.

Tous ces duvets sont solides, résistants, déperlants, et permettent de dormir à la belle étoile (sans tente ni bâche, rien !), même à 2000 m au printemps, dans la neige, tant qu'il ne pleut pas ! S'il neige par contre, je pense que ça doit très bien passer, à condition que ce soit de la neige froide et sèche, pas de la "patchoque" !

 

Bien sûr, tout le matériel "sensible" (appareil photo, thermos de thé chaud pour le petit déjeuner, chaussures) dort avec moi dans le sac de couchage.

Je ne suis pas un photographe professionnel. J'ai un métier que j'exerce à temps complet. Je suis simplement un "photographe randonneur" passionné de montagne et de nature, la photographie est un loisir que je pratique pendant mon temps libre, en pur amateur. Photographier des animaux sauvages exige de passer beaucoup de temps sur le terrain.

 

Néanmoins je me ferai un plaisir de répondre à vos questions et à vos demandes aussi rapidement que je le pourrai. N'hésitez pas à me contacter:

 

lemonde.denhaut@mail.fr

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