Autour du brame, épisode 2: l'automne

Petite présentation succincte des photos ci-dessous, prises entre le 4 et le 25 octobre 2022: 

- Photos 1 et 2: j'étais sur la partie haute de la combe lorsque la harde a traversé, évidemment tout en bas de la combe: environ 250 m plus bas (D-) et à 400 m de distance. J'ai repéré ce jeune cerf qui lambinait à l'arrière de la troupe, visiblement pas trop pressé de rejoindre la forêt. J'ai donc tenté l'approche: "en luge " sur les fesses, assez près de la ligne de crête pour ne pas le perdre de vue, mais pas trop près non plus pour ne pas me faire repérer.  Sur la deuxième photo, j'ai compté 17 biches et jeunes.

- Photos 3 et 4: ce cerf suivait une biche d'assez près.

- Photo 5: j'appelle ça une "tête de sorcière": pendant l'été c'était une centaurée.

- Photo 6: posté à l'affût, j'aime bien attendre en croisant les doigts pour qu'un grand cerf apparaisse sur la ligne de crête, juste à la bonne hauteur et si possible pile avec les premiers rayons du soleil. Bon, ce matin là, pas de cerf, seulement une biche et un daguet.

- Photo 8: demain elle sera la star de la foire agricole de St Gervais !

- Photos 9 et 10: encore deux soirées bredouilles: un décor quatre étoiles, mais toujours pas de grand cerf !

- Photos 11 et 12: l'automne c'est AUSSI la saison des champignons: ceux-là ne se mangent pas, ils sont minuscules (de l'ordre de 5 ou 6 mm de haut) et dépassent à peine de l'épais tapis de mousse. Éclairage artificiel au moyen d'une petite lampe très pratique dont on peut régler la puissance, ET la température de la lumière (exprimée en Kelvin, la lumière peut être froide, plutôt bleue au moment de "l'heure bleue", ou bien chaude: jaune orangée tirant sur le rouge rosé lors d'un coucher de soleil par exemple).

- Photos 13 à 15: randonnée très matinale à Albert 1er, au lendemain d'une petite tempête: je voulais monter par le sentier de la moraine (à droite au carrefour), mais deux très jolis taureaux de race Hérens étaient étendus (= vautrés) sur toute la largeur du chemin de droite, à 5h40 donc en pleine nuit. N'écoutant que la voix de la sagesse, de la raison et du bon sens, je me suis lancé sur l'AUTRE chemin (de gauche donc) qui conduit ... nulle part. J'ai donc "jardiné" un peu, comme on dit, avant de récupérer la ligne de crête au-dessus de Charamillon. À noter: la photo 14 (chamois) est prise avec une focale de 56 mm (équivalent 84 mm en plein format), c'est très court en comparaison du 200 mm (équivalent 300 mm). Photo 15: ceci est l'ancien refuge Albert 1er, qui reste ouvert en hiver, attention toutefois: il vous en coûtera environ 4 € par bûche de bois ! Hé oui le prix de la stère flambe et celui du kérozène de l'hélico aussi ! Prévoyez donc un excellent duvet.

Petite tranche de rigolade maintenant, avec le retour de Skip Pannatier sur les plateaux de la télévision suisse (RTS):

En effet, figurez-vous que la coupe du monde de descente (ski alpin) devait débuter à Zermatt, sur un tout nouveau parcours tracé à haute altitude (entre 3700 m et 2835 m).  Mais patatras ! Les épreuves féminines et masculines ont été annulées.

Deux articles à lire: sur le site Zermatt.ch, et sur Eurosport, extrait:

"La FIS avait annoncé en grande pompe en début d'année ce projet de course spectaculaire, avec un départ à 3.700 m d'altitude et une piste à cheval sur deux pays au pied de l'iconique Cervin, où un projet pharaonique de modernisation est en cours.

L'étape du Cervin a été critiquée par plusieurs acteurs des sports d'hiver, notamment le vice-champion olympique de descente français, Johan Clarey, qui dénonce un "non-sens" à la fois logistique et environnemental."

Enfin, plus près de nous (en Haute Savoie) et plus sérieusement:

Le Tribunal Administratif de Grenoble a (enfin) suspendu l'arrêté préfectoral qui autorisait les travaux pour la construction d'une cinquième retenue collinaire sur le domaine skiable de La Clusaz. Article complet à lire sur Le Monde par exemple.